Famille Gasser, du traditionnel à l‘avant-gardiste

Le cirque n’est pas un. Le cirque est multiple… Il s’épanouit de mille façons, explore de lointains rivages… tout en restant fidèle à sa promesse originelle : surprendre, ébahir, émerveiller le spectateur.

Chez Starlight, on aime le cirque. On l’aime dans toutes ses formes.

Chez Starlight, on est le cirque. On reste proche de l’esprit de l’ancêtre Heinrich Gasser, qui au début du XXe siècle, impressionnait la foule sur les places publiques avec sa troupe de funambules. On garde en mémoire le chapiteau Olympia, son odeur de sciure et de fauves, où se firent applaudir les descendants, Dominik et Suzanna. On n’oublie pas que l’on vient du cirque classique, qui constitue la fondation impérissable de tout ce qui se crée et se créera désormais. Ce cirque classique, défendu avec ferveur par SAS la princesse Stéphanie de Monaco ainsi que de nombreuses instances dynamiques telles que la Fédération Mondiale du Cirque ou l’European Circus Association (ECA), qui portent la parole des arts de la piste auprès des institutions européennes et internationales.

Chez Starlight, on vit le cirque. On sait que toute forme de vie évolue, grandit, s’épanouit. On sait qu’il faut semer, préparer l’avenir, former une nouvelle génération à s’emparer de cet art inestimable. Alors, on a créé une école de cirque. Jocelyne Gasser y consacre une grande part de son temps, par conviction, bénévolement, sans chercher à tirer d’autre profit que la satisfaction de voir évoluer de jeunes artistes vers des carrières professionnelles pleines de promesses. Pour cette même raison, Jocelyne est membre fondateur et vice-présidente de l’association des écoles de cirque suisses. Elle fait également partie du jury du Festival mondial du Cirque de Demain à Paris. Car c’est là, tout comme au festival New Generation de Monte-Carlo, que se dévoilent les jeunes pépites qui étincelleront sur les pistes de demain. Des jeunes artistes que l’on aime accueillir dans les spectacles du Cirque Starlight.

Chez Starlight, on vit pour le cirque. En 2002, la famille Gasser innove. Starlight quitte les rives du cirque traditionnel pour produire des spectacles modernes et contemporains en faisant le choix artistique de ne pas y inclure d’animaux. Le risque est grand mais le succès au rendez-vous. On investit dans le programme. Dans le matériel. Heinrich veille jalousement

En 2002, la famille Gasser innove. Starlight quitte les rives du cirque traditionnel pour produire des spectacles modernes et contemporains en faisant le choix artistique de ne pas y inclure d’animaux. Le risque est grand mais le succès au rendez-vous. On investit dans le programme. Dans le matériel. Heinrich veille jalousement sur le beau chapiteau blanc, où le public s’installe plus confortablement encore sur les sièges baquets.

Johnny, le fils aîné, après avoir été récompensé à Paris en 1995 pour un numéro de main-à-main avec son partenaire Yury Kreer, a poursuivi une brillante carrière internationale avec le numéro de barre russe White Crow, toujours avec Yury et la voltigeuse Carole Demers. Ce numéro fut récompensé par l’unique médaille d’or attribuée à Paris en 2006, et par un Clown d’argent à Monte-Carlo l’année suivante, avant d’intégrer le Cirque du Soleil. Puis le trio tourne une page avec un nouveau voltigeur, Kirill Ivanov, dans un tout nouveau numéro, Dandy’s. Ils sont produits, comme pour White Crow, par le talentueux Alexandre Grimaïlo.

Avec Dandy‘s, le trio remporte – fait rarissime – un deuxième record mondial, récompensé par un deuxième Clown d‘argent.

Ce même Grimaïlo avait mis au point le numéro avec lequel Yury et, cette fois, Jessica, la « petite dernière », avaient été récompensés à Latina en 2005. Aujourdhui installée au Canada, Jessica poursuit son parcours professionnel, forte d’un Bachelor en sociologie et communication et d’un diplôme de formatrice à la prestigieuse école de cirque de Montréal, elle a enseigné à Québec, avant de revenir dans le cirque familial pour la création « MOI ».

Quant au cadet Christopher, frais émoulu de la célèbre École Jacques Lecoq à Paris, il campe plusieurs fois le rôle de clown facétieux dans les spectacles du Cirque Starlight avant de d’assurer dès 2019, sa première mise en scène pour la création de « Perspective » puis celle de « Limbes » en 2022.  Christopher a carte blanche pour créer le scénario et diriger la mise en scène du nouveau spectacle 2023 « MOI ».

Magique et spectaculaire, Starlight ne connaît aucune limite dans sa démarche créative. Les exploits se multiplient dans des décors contemporains et des costumes sur mesure, avec des musiques originales ou des lumières qui subliment la scénographie.

Mais quelle que soit sa forme ou ses multiples facettes, le cirque reste le cirque avec pour seul but, celui de vous émerveiller, Cher Public.

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